Un chroniqueur à l'agonie 2

Tombé sous la tentation de l’alcool, des fruits de mer (on est à Marseille qd même), de la cocaïne ainsi que de l’appât du sexe, mon cher Luc (un des chroniquers de la Rédaction de kenose.com) est en arrêt maladie longue durée avec des drogues palliatives dont il pourrait en exposer les effets et surtout l’inefficacité devant une assemblée de médecins tant il les a étudiées comme patient et comme amateur éclairé du Vidal. Il est tombé sur un psy d’origine algérienne qui semblerait être un des derniers philosophes psychiatres qu’il existe sur ce marché luxuriant. Certains internautes ont demandé des nlles de Delphine, la dernière tentation de notre chroniqueur. Il s’est rendu en confession pour relater les faits et a strictement mis en pratique ce que son guide lui a conseillé. Nous n’entendrons donc plus parler de Delphine et nous ne chercherons surtout pas à salir son image mais à prier pour elle. A présent, prions pour que l’avenir professionnel de notre chroniqueur ne soit mis en danger. Sinon comment pourrions-nous continuer à mener notre train de vie qui nous permet, dans un cas comme celui-là, de ne pas dépendre des virements toujours en retard de la Sécu. Nous n’avons pas contracté d’assurance privée pour augmenter nos revenus en cas de maladie car les drogues sont toujours une clause de non garantie. Quant à Luc ? Il s’est rendu dans la rue des antiquaires (rue Edmond Rostand) et s’est offert un Nouveau Testament, un trésor de beauté en terme de calligraphie, et une traduction particulière, faite par un professeur d’hébreux de la Sorbonne qui a eu à cœur de redonner « de l’hébreu au grec de nos traductions » (le texte est évidemment autorisé par le Saint Siège). Il refuse toujours de m’avouer le prix. Quelle importance ? Aucune. Le voilà, notre chroniqueur, drogué légalement dans son lit, il a le feu vert du médecin sur la posologie journalière et il est plongé dans les Saintes Ecritures. Que Dieu lui fasse miséricorde et lui pardonne ses péchés.