De la fashion victim à la Banque de France suite…

Publié le par La Rédaction de kenose.com

A en croire les statistiques sur cet article, vous semblez avoir beaucoup d’intérêt pour ce sujet. Alors voici la suite. En peu de temps, je reçois une première lettre m’annonçant que mon état d’endettement est effectivement grave et que mon dossier est par conséquent recevable. Ouf ! Un rejet m’aurait envoyé dans la rue et mon suicide social aurait réussi. Elle [La Banque de France] appelle cela " une notification de recevabilité. " J’appelle la gestionnaire pour demander des précisions sur quelques éléments. Elle me renseigne puis sa langue se délier et je me prends un sermon que personne n’aurait osé me faire connaissant mon caractère et mes pulsions parfois dangereuses lorsque je me sens agressé. Je ne réponds que par des pauvres " oui, je sais ". Inutile de me mettre à dos celle qui va défendre ma cause. Il n’empêche qu’elle m’a fait doubler ma ration d’anxiolytique durant toute la journée… Je me réfugie dans la méditation et la prière pour trouver un peu de sécurité. Puis très rapidement, je reçois une seconde lettre m’annonçant ce qu’elle appelle une " Proposition de plan conventionnel ". Je lis la liste de mes dettes. Je vous assure que c’est vraiment impressionnant. Puis les observations : " Moratoire de deux ans en attendant l’évolution de l’état de santé du débiteur… ". C’est trop beau pour être vrai ! Aucun des créanciers n’acceptera que je ne paie pas pendant deux ans. Voilà qui va alimenter mes prochaines prières ! Et si tous les créanciers acceptaient ? Vous imaginez ? Deux ans pour renflouer les caisses. O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Publié dans Chroniques...

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