De la fashion victim à la Banque de France et à la Commission de surendettement.

Publié le par La Rédaction de kenose.com

Comme je l’ai toujours martelé sur ce blog, on ne peut parler que de ce que l’on a déjà vécu. J’ai déposé mon dossier de surendettement voilà quelques jours à peine à la Banque de France. Suis-je le seul coupable de mon endettement ? Certainement puisque c’est moi qui ai claqué toute la thune. Mais comment mesure-t-on l’impact des propositions de crédit qui remplissent ma boîte aux lettres presque tous les jours ? J’ai souscrit à un crédit et soudain je recevais des offres de tous les autres établissements. Se refilent-t-ils les fichiers clients ? Quel est l’impact des cartes de fidélité que je ne compte plus ! Et pourquoi la Banque n’arrête pas ma carte alors même que je suis déjà à 5 000 euros de découvert ? J’avais 5 cartes bleues dont une Visa Premier que j’ai perdu, comme un signe du Ciel, peu de temps après le dépôt de mon dossier. Trois jours après, ma banque me retourne une nouvelle carte sachant parfaitement que je suis inscrit au fichier des incidents de paiement ! Je me suis interdit d’aller la prendre. J’ai écrit à chacun de mes créanciers pour leur annoncer que j’avais fait le nécessaire pour qu’ils ne puissent plus faire de prélèvement sur mon compte. Sans quoi, tu crèves avec les frais d’agence pour rejet de prélèvement. Là ça m’a coûté 8 euros pour chaque créanciers mais je sais que je n’aurais pas de frais d’agence supplémentaire. Tous le reste relève du recouvrement et de ces agents qu’on oblige à faire du chiffre chaque jour pour toucher un salaire de misère. Je ne leur en veux pas. Il vivote comme beaucoup d’entre nous. Le harcèlement par téléphone ne m’inquiète pas une seconde. Pas plus qu’un acte d’huissier ! J’ai vendu ce que j’avais de plus cher à des prix défiants toute concurrence et j’ai flambé toute la thune ! C’était ma dernière folle journée, je ne serais vous dire combien de millier d’euros j’ai claqué en une journée ! Je suis allé jusqu’à me faire un tatouage de 20 centimètres de hauteur… Je leur ai laissé les meubles, des costumes à 700 euros pièces et autres vêtements hors de prix et mes plantes vertes. Pour les meubles, ils auront déjà de quoi faire ! Pour les costumes, je ne pense pas qu’un huissier trouvera un intérêt à saisir des costumes déjà portés. Et les plantes vertes je lui foutrais dans le ***. Pardon ! J’attends avec impatience la décision de la Commission de surendettement. Je devrais écoper d’une interdiction bancaire pour les dix prochaines années et d’une mise en tutelle de mes revenus pour troubles de dépenses compulsives. C’est ce que pense mon avocat même si ça relève du droit civil est qu’il n’est pas nécessaire d’être représenté. Combien je dois ? L’équivalent de deux BMW neuves. A suivre… Ce blog devrait être amené à disparaître, ma " licence " sera bientôt expirée et je n’ai plus vraiment envie de continuer à me raconter après que quelques uns de mes pseudos ami(e)s qui me devaient du fric et qui étaient chroniqueurs de ce blog ont subitement décidé de m’éviter. Prières de louanges : Marie, ma Mère adorable, en ce jour de la St Victor, patron de la ville de Marseille, je prie toute la Cour Céleste. Je remercie Dieu le Père de me faire connaître le détachement des biens matériels pour m’élever en spiritualité. J’en appelle au secours des dons de l’Esprit Saint pour faire face à mes responsabilités. S’il plaît à notre Seigneur que je me retrouve à la rue, qu’il en soit ainsi. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Publié dans Chroniques...

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